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Les INDIENS YANOMAMIS

Evaluée aujourd'hui à environ 20 000 individus, cette population constitue l'ethnie non seulement la plus préservée mais la plus importante de toute l'Amazonie du Nord.
Vivant en communauté, les Yanomami établissent leur yano, une hutte de joncs et de palmes constituant le village, en bordure des cours d'eau. Leur économie de base se compose principalement de la culture du plantain et d'une soixantaine d'autres plantes à laquelle s'ajoutent la cueillette, la chasse à l'arc ainsi que la pêche au harpon et au barbasco (drogue végétale ayant la propriété, lorsque dissoute dans l'eau, d'asphyxier les poissons le temps de leur capture). Environ tous les dix ans, le village entier déménage afin de trouver ailleurs une terre vierge, que l'on défrichera de nouveau. Cette mobilité permet aussi la forêt de se régénérer derrière eux.
Les Yanomami ont eu jusqu'à maintenant des contacts restreints avec les Blancs, et le dialogue entre ces deux races s'est longtemps limité à l'échange de flèches empoisonnées et de coups de fusil. Déjà considérablement réduite depuis la conquête des Amériques, la population Yanomami lutte aujourd'hui pour sa survie face aux multiples facteurs qui la menacent. L'invasion du territoire amazonien par l'homme blanc, intéressé par l'exploitation de ses richesses, constitue la principale menace à la survie des communautés Yanomami. En outre les maladies que transmettent les Blancs, contre lesquelles ils n'ont développé aucun anticorps, leur sont bien souvent fatales.
Au début des années 70, l'organisation Survival International a entrepris une campagne internationale d'information et d'alerte, qui aboutit à la création de territoires réservés au Yanomami par les gouvernements du Brésil et du Venezuela. Conséquemment, l'accès à ces territoires nécessite une permission spéciale de la part des autorités.

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